Samsung est en train d'exécuter un nouveau protocole de mises à jours de sécurité sous Android qui permettra d'envoyer ces dernières automatiquement, chaque mois, aux détenteurs de ses smartphones.
Même s'il offre une plate-forme sécurisée, Google avance que 0,15% du milliard de smartphones et tablettes Android actuellement en circulation sont susceptibles d'être infectés par des applications à risque. Même si ce chiffre semble limité, la récente faille Stagefright a encouragé Samsung et Google à réagir.
La faille Stagefright, mise en lumière il y a 12 jours, a permi à un hacker de corrompre un appareil grâce à un nouveau code envoyé par un simple MMS.
Et même si Android est solide, c'est aussi un système d'exploitation très fragmenté. Chaque fabricant de téléphone y ajoute sa patte, à l'instar des opérateurs téléphoniques. L'obtention de tous les patchs de sécurité à récupérer par les utilisateurs peut être longue et compliquée.
C'est pourquoi Samsung va désormais envoyer des mises à jour de sécurité chaque mois, en push, à ses utilisateurs, avec l'aval des opérateurs.
"Nous pensons que ce nouveau procédé va considérablement améliorer la sécurité de nos appareils et visera à fournir la meilleure expérience mobile possible à nos utilisateurs", a commenté Dong Jin Koh de Samsung Electronics.
La décision de Samsung arrive quelques heures après celle de Google, qui a aussi promis qu'il allait améliorer son approche pour que ses appareils Nexus restent protégés des virus et des malware.
Les premières mises à jour de sécurité des plateformes toucheront d'abord les Nexus 4, Nexus 5, Nexus 6, Nexus 7, Nexus 9, Nexus 10 et Nexus Player.