Le principe d'une imprimante 3D est de pouvoir reproduire en trois dimensions n'importe quel objet, généralement à base de plastique ou encore de cire. Cette explosion à venir des ventes serait la conséquence du succès de modèles de plus en plus abordables, pour quelques centaines d'euros seulement, progressivement adoptés par le grand public. Gartner estime également que les écoles, les universités et les entreprises vont également petit à petit faire le pari de se tourner vers ce type de produits.
2015 marque un tournant, car c'est l'année où l'offre d'imprimantes 3D à moins de 1000 euros s'est le plus développée. Des produits de grande qualité sont ainsi disponibles à prix compétitifs, comme la Dremel Idea Builder. Sous son aspect de four micro-ondes, elle est capable de créer des petits objets, jouets ou pièces détachées, à l'aide de filaments PLA. Le constructeur propose en outre toute une gamme de bobines de filament en noir, blanc, or, argent, rouge, orange, violet, bleu et vert à une trentaine d'euros l'unité.
Des fabricants comme l'Allemand 3D Freesculpt ou l'Américain XYZprinting proposent déjà ce type de modèles relativement bon marché. Certains cassent même carrément les prix, comme le Français Dagoma avec sa Discovery 200, disponible à partir de seulement 399 euros. Quant aux plus curieux, ils peuvent aussi aller soutenir et financer des solutions alternatives, parfois moins chères, via les plates-formes de financement participatif comme Kickstarter.