Les consoles de Jeux-vidéo pourraient bien être devenues l'un des moyens privilégiés par les terroristes pour communiquer. D'après certains sites, il semble que les attentats du 13 novembre à Paris aient pu être planifiés depuis des PS4.
Les consoles de jeu, moyen de communication des terroristes ?
L'information est un mélange entre faits réels et rumeurs, car tout est parti d'une interview du ministre de l'Intérieur belge déclarant : «J'ai entendu que le mode de communication de communication entre terroristes le plus difficile à surveiller, c'est la PS4. C'est très, très difficile pour nos services». Des propos déformés et publiés par le site Forbes dans l'article : « Comment les terroristes de Paris ont pu utiliser la PlayStation 4 pour discuter et planifier leurs attaques ».
La PS4 n'est d'ailleurs pas la seule console à être surveillée, car la Xbox ou la Wii permettent également d'envoyer des informations en audio ou en texte, mais aussi via des interactions à l'intérieur du jeu lui-même. Le gros souci pour les agences de renseignements c'est que pour certaines consoles les flux de données sont cryptés. Un atout pour les terroristes.
Sony travaille avec la justice de tous les pays, lorsque les autorités lui en font la demande et les conditions générales d'utilisation évoquent d'ailleurs ce point. On y retrouve : « des informations comme le contenu de vos conversations orales et écrites, les vidéos de vos jeux, l'heure et le lieu de vos activités, votre nom, votre ID en ligne PSN et votre adresse IP » et « Ces informations pourront être transmises aux services de police ou aux autorités compétentes ».
Il a été démontré par les services de renseignement que les terroristes de l'état islamique pouvaient utiliser plusieurs moyens de communication différents pour une même conversation, afin de brouiller les pistes (téléphones, consoles, applications, réseaux sociaux, messageries, réseau Tor, etc.) De cette façon, même en étant espionné, les messages ne sont jamais complets. Beaucoup d'entre eux utilisent les murs des réseaux sociaux d'autres personnes, ou d'entreprises pour laisser des messages...
La guerre contre l'état islamique pourrait donc se jouer dans le cyberespace, comme le font les Anonymous.