Pour 200 euros par mois, les cybercriminels peuvent ainsi voler des mots de passe ou des informations bancaires aux internautes du monde entier. Ce qui distingue ce malware de la concurrence c’est la politique commerciale très agressive de ses concepteurs. Et le logiciel, qui est apparu en avril dernier, gagne très vite en popularité puisqu’on estime qu’il a déjà été utilisé des centaines de milliers de fois pour infecter des ordinateurs en Amérique du Nord, en Europe et en Asie.
« Ce malware pourrait causer de graves dommages »
Le malware tire aussi partie de sa relative facilité d’utilisation. Il profite en effet des failles de Windows sans que son utilisateur n’ait à faire valoir de grandes capacités techniques. Raccoon Stealer est ainsi en mesure de prendre des captures d’écran de l’ordinateur infecté et ainsi d’extraire des données en masse.
Interrogé par ZDNet, Assaf Dahan de chez Cybereason, confirme la dangerosité du malware : « Raccoon, comme les autres logiciels du même type, pose des risques importants aux individus comme aux entreprises. Tout logiciel malveillant conçu pour voler des mots de passe et des informations personnelles sur les navigateurs et les clients de messagerie pourrait potentiellement causer de graves dommages à ses victimes ».
Une fois dérobées, ces données peuvent en effet être mises en vente sur le dark web. Elles peuvent faciliter les vols purs et simples, voire les usurpations d’identité. Pour les entreprises, ces informations peuvent même permettre des attaques de plus grande envergure dans le futur.
Les chercheurs de Cybereason se veulent pourtant rassurant. Pour eux Raccoon peut être contré assez facilement. Il suffit d’appliquer les correctifs de sécurité sur le logiciel infecté. Ils viennent d’ailleurs de publier une liste d’indicateurs de compromissions sur le malware.
Pour autant, cette nouvelle technique consistant à délivrer un service simple et efficace aux cybercriminels pourrait donner des idées à d’autres. L’utilisation de ce type de méthodes sur un virus plus performant pourrait provoquer encore plus de dégâts.
Source : Cette information et actualité qui a suscité notre intérêt, a été publiée par Jean-Yves Alric sur le site presse-citron.net que nous remercions. il nous a semblé pertinent de vous en faire profiter.