Brown était interrogée sur l’état des relations entre Facebook et les médias en général. Elle a été particulièrement claire sur sa mission, qui n’était pas de les séduire pour les faire venir coûte que coûte, mais de travailler avec ceux qui se montraient intéressés, pour comprendre les outils et capacités de Facebook dans ce domaine.
Des questions posées dans le sillage d’un retrait sur le réseau social des articles du Folha de Sao Paolo, le plus gros journal du Brésil, dont la page Facebook compte 6 millions d’abonnés. Pour la responsable, cette décision n’a pas été une surprise, car le journal ne publiait « presque plus rien depuis un moment ».
Les propos de Campbell sont intéressants à plus d’un titre. Déjà parce que l’attitude de la responsable est claire : les médias motivés sont bienvenus, les autres peuvent partir. Ensuite parce que Facebook déclare pour la première fois ne pas être nécessairement la panacée pour les médias : « Nous devons être beaucoup plus transparents et francs avec les éditeurs nous rejoignant : cela pourrait ne pas marcher ».
Peut-être les discussions seront-elles désormais plus efficaces. Le discours de Campbell se voulait réaliste et pragmatique. Débarrassé des paillettes et des chiffres mirobolants (Facebook dépasse les deux milliards d’utilisateurs), le débat pourrait alors se recentrer sur ce qu’est vraiment le réseau social : un simple outil, qui ne peut répondre à l’universalité des besoins. Et qui comporte son propre lot de dangers.
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