Lors de la cérémonie d'ouverture, les Jeux olympiques d'hiver de Pyeongchang ont été la cible d'une cyberattaque. Elle a affecté les services Internet et de télévision, mais n'a pas touché d'infrastructures critiques.
Tout en confirmant la cyberattaque, le Comité international olympique avait refusé de la commenter, se contentant de mettre l'accent sur les efforts de sécurisation des systèmes. Les problèmes observés ont été rapidement résorbés.
La Russie avait mis en garde contre une accusation précipitée à son encontre, dans un contexte où le pays a été privé des JO pour cause de dopage institutionnalisé. Selon le Washington Post, qui cite des sources du renseignement américain, des Russes ont piraté des centaines d'ordinateurs utilisés par les autorités aux Jeux olympiques en Corée du Sud.
Il est plus particulièrement fait allusion à des espions militaires russes. Dès le début du mois de février, l'agence militaire russe des renseignements aurait eu accès à 300 ordinateurs en lien avec l'organisation des Jeux olympiques. Des pirates russes auraient compromis en amont des routeurs en Corée du Sud et déployé un malware le jour du début des Jeux.
Le Washington Post écrit : " Il n'est pas clair si les perturbations au cours de la cérémonie d'ouverture ont été causées par cet accès, mais le développement est préoccupant. " Pour tenter de dissimuler leurs traces et maquiller le piratage, les attaquants auraient notamment utilisé des adresses IP en Corée du Nord.
Soulignons bien que dans cette affaire, il n'y a pas d'accusation officielle et publique des États-Unis, comme cela a par contre été le cas avec la cyberattaque NotPetya dans un tout autre registre.
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