Selon le réseau social, une grande partie des 87 millions d’utilisateurs est située aux États-Unis. On retrouve ensuite les Philippines et l’Indonésie. Un seul pays européen fait partie de la liste de Faceobok concernant les 10 pays les plus touchés, à savoir le Royaume-Uni.
C’est l’occasion de rappeler que l’Union européenne a récemment demandé à Facebook si Cambridge Analytica a réussi à récolter les données d’utilisateurs européens.
C’est par ce moyen que Cambridge Analytica a récupéré les données de 87 millions de personnes. À l’époque, les applications autorisées par une personne avaient accès aux données de ses amis, ce qui explique le très grand nombre de personnes affectées au final. Cette option a été supprimée en 2014, mais Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, a reconnu que le réseau social devait mieux contrôler lui-même l’usage des données par les applications tierces.
Depuis ces révélations, qui font l’objet d’enquêtes et de plaintes des deux côtés de l’Atlantique, le groupe ne cesse de communiquer pour promettre davantage de transparence. Mark Zuckerberg s’expliquera la semaine prochaine devant des parlementaires américains sur ce scandale, ainsi que sur sa réponse tardive aux manipulations politiques russes.
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