L'histoire pourrait presque commencer comme un vieil épisode de Dark Angel : « dans un avenir qui n'est pas si lointain et dans un monde en ruines »... C'est en effet sur un thème à la mode que le très sérieux Wall Street Journal se lance dans la spéculation dystopique.
Dans cette vision un peu particulière, le média imagine que Facebook puisse être contraint de vendre Instagram et WhatsApp sous la pression des administrations anti-trust (pour l'exemple, imaginons un instant Margrethe Vestager mettant Mark Zuckerberg à terre), qu'Amazon domine (au sens strict) la société via ses services du cloud et de livraison ou encore que Google ou YouTube exercent des monopoles réglementés, comme l'électricité et l'eau de nos jours.
Pour cela, il n'hésite à faire le rapprochement avec l'ancien monopole et la conquête du farwest par Western Union (au temps du télégraphe en 1850).
Mais le passage qui nous intéressera le plus est la place réservée à Apple. En effet, malgré sa capitalisation boursière sans précédent et le poids de l'iPhone, Cupertino serait en réalité très vulnérable. Pour étayer cette interprétation, le WSJ reprend à son compte, la théorie de l'effet de réseau, à savoir le phénomène par lequel l'utilité réelle d'une technique ou d'un produit dépend de la quantité de ses utilisateurs. Autrement dit, dans le futur, le nombre d'utilisateurs de l'iPhone ne suffirait plus à garantir un monopole à Apple...
Selon Catherine Tucker, professeur de gestion et de marketing à la MIT Sloan School of Management, l'iPhone ne serait alors qu'un simple effet de mode. Et si le smartphone pommé a connu son moment de gloire et réussi à introduire de nouvelles habitudes, il ne serait plus capable (actuellement) d'augmenter le nombre d'utilisateur.
Source : Cette information et actualité qui a suscité notre intérêt, a été publiée sur le site mac4ever.com que nous remercions. il nous a semblé pertinent de vous en faire profiter.