Un groupe de chercheurs et d’ingénieurs de l’université américaine Johns Hopkins a réussi à mettre au point une peau électronique capable de relayer des « niveaux » de pression ainsi que d’autres informations tactiles jusqu’aux terminaisons nerveuses de l’avant bras (ou de la cuisse, selon la prothèse envisagée).
La première couche en surface est composée de nocicepteurs qui « ressentent » la douleur tandis que la seconde couche de mécanorécepteurs informe sur le niveau de pression (il n’y a pas encore de sous-couche pour analyser la température).
Cette peau électronique baptisée e-dermis pourrait donc potentiellement transmettre la sensation de douleur, une « information » qui n’est pas optionnelle dans la mesure où elle avertit aussi de certains types de dangers physiques (brûlure, pression intense, objet coupant etc.).
Les prothèses du futur seront donc sans doute très proches des véritables membres, mais l’on peut supposer – société de consommation oblige – que le choix d’une peau artificielle « sensible » restera au choix de l’utilisateur…
Source : Cette information et actualité qui a suscité notre intérêt, a été publiée sur le site kulturegeek.fr que nous remercions. il nous a semblé pertinent de vous en faire profiter.