En août, le FBI a procédé à l’arrestation de Grant Michalski, suspecté d’échanges de contenus pédopornographiques.
Les fédéraux étaient équipés d’un mandat de recherche
les autorisant à fouiller dans l’iPhone X du suspect. Ils ont donc
demandé à Michalski de déverrouiller son appareil, protégé par Face ID.
Ce qu’il a fait, selon Forbes.
L’affaire est intéressante car elle répond à une question :
les forces de l’ordre peuvent-elles obliger un suspect à regarder son
écran pour donner accès au smartphone ?
Le cas Michalski semble apporter une première réponse nette. L’année dernière, The Verge
rappelait déjà que les tribunaux s’étaient montrés clairs : il y a bien
une différence entre la biométrie et les codes PIN classiques.
Cette différence s’applique donc ici. Le cas ne pourra que
se répéter, l’identification biométrique envahissant de nombreux
modèles. Même si la détection du visage reste souvent cantonnée au haut
de gamme, ce n’est pas le cas de l’empreinte digitale.
Une fois l’appareil déverrouillé, les agents ont tout
loisir de désactiver les protections en place pour pouvoir y revenir
autant de fois que nécessaire.
L’affaire rappelle nécessairement les évènements de San Bernardino.
Le FBI était en possession d’un iPhone 5c protégé par un code à
6 chiffres. Apple refusait de développer une solution pour percer ses propres défenses. Le Bureau avait fini par acheter une faille de sécurité pour contourner le problème.
Source : Cette information et actualité qui a suscité notre intérêt, a été publiée sur le site nextinpact.com que nous remercions. il nous a semblé pertinent de vous en faire profiter.