Au 16e siècle la poste n’existait pas, et encore moins le téléphone, les informations importantes se transmettaient à l’époque par le biais des parchemins.
Ils sont donc aujourd’hui une source d’information importante sur le passé. Le problème c’est que la plupart des parchemins ont été détruits à cause de la sensibilité des informations qu’ils pouvaient contenir, et ceux qui ont survécu sont souvent en très mauvais état.
Mais des chercheurs de l’université de Cardiff (Pays de Galles, Royaume-Uni) ont réussi à mettre au point une technique révolutionnaire qui a permis pour la première fois de lire un parchemin brûlé vieux de 500 ans, sans même le déplier.
La mise au point de cette nouvelle technique a nécessité plusieurs années de travail jusqu’en 2013 lorsque les chercheurs ont pu prouver que leur technique fonctionnait en déchiffrant un rouleau gravement endommagé par un dégât des eaux.
Une technique de lecture de parchemins impressionnante
La mise au point de cette nouvelle technique a nécessité plusieurs années de travail jusqu’en 2013 lorsque les chercheurs ont pu prouver que leur technique fonctionnait en déchiffrant un rouleau gravement endommagé par un dégât des eaux.
Mais le nouvel exploit réalisé par l’équipe de Cardiff est encore plus impressionnant. Les scientifiques ont en effet pu scanner un document provenant du manoir de Diss Heywood de Norwich, en Angleterre. Ce cas était particulièrement difficile en ce sens que la plupart des pages du rouleau du manoir avaient été soudées par le feu. L’ouvrir signifiait donc sa destruction définitive.
« Le rouleau de Diss Heywood [était] un échantillon difficile… Néanmoins, nous avons démontré que nous pouvons tirer des informations des échantillons les plus difficiles. », a déclaré Paul Rosin, professeur d’informatique à l’université de Cardiff, dans un communiqué de presse.
À l’intérieur du parchemin, les chercheurs ont découvert des indices sur l’histoire du manoir, notamment des noms de jurés, des rapports de troubles à l’ordre public et des transactions immobilières.
La technique utilisée par les chercheurs de Cardiff s’inspire de l’imagerie médicale et se décompose en deux étapes. La première étape consiste à faire passer le parchemin dans un CT-scan, qui réalise des milliers de clichés « en coupe ».
Comment ça marche ?
La technique utilisée par les chercheurs de Cardiff s’inspire de l’imagerie médicale et se décompose en deux étapes. La première étape consiste à faire passer le parchemin dans un CT-scan, qui réalise des milliers de clichés « en coupe ».
Un algorithme se charge ensuite de traiter les clichés pour déchiffrer les lettres, mots et images qui se trouvent sur le parchemin. La technique permet ainsi de lire le contenu de rouleaux trop anciens ou endommagés pour être dépliés.
Rosin et son équipe comptent maintenant aider les musées et historiens du monde entier à déchiffrer les parchemins les plus impénétrables.
Source : Cette information et actualité qui a suscité notre intérêt, a été publiée sur le site fredzone.org que nous remercions. il nous a semblé pertinent de vous en faire profiter.