À 11h10 précises, jeudi 1er novembre, les employés de Google sortent de leur bureau, situé à quelques blocs seulement du Capitole, à Washington, aux États-Unis. Ils font pendant quelques minutes le tour du pâté de maison.
C'est leur manière de protester, après les révélations du New York Times, qui a affirmé la semaine dernière que l'entreprise avait couvert plusieurs cas de harcèlement sexuel.
Un haut responsable, inventeur du système Android, aurait même été contraint de quitter Google, mais avec une indemnité de presque 100 million de dollars. Des manifestations comme celle-ci ont eu lieu le même jour à Londres, Singapour, Dublin...
"On a ce pouvoir de prendre la parole. Si j'avais un autre job, je ne sais pas moi, de femme de ménage par exemple, sans doute que ma voix ne porterait pas autant pour dire : 'Attention ce n'est pas correct que des choses comme ça se déroule chez Google.' Vraiment, ça me dérange", déclare une manifestante, dans la capitale américaine.
Le PDG de Google, Sundar Pichai, a écrit aux 85 000 employés, pour leur dire que ses affaires de harcèlement étaient du passé et que désormais plus aucun comportement déplacé n'était toléré.
"On a beaucoup de chance, on aime l'endroit où on travaille. Quand vous aimez quelque chose, vous voulez le rendre meilleur, on a le soutien de notre PDG et de nos cadres."
À Washington, la manifestation de quelques minutes a rassemblé une cinquantaine de salariés. Mais ils étaient plusieurs centaines à New York. La même initiative est également prévue en Californie, où se trouve le siège du groupe.
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