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12 février 2019

En Allemagne, quitter Twitter, c’est de la désertion



Une décision motivée par plusieurs raisons


Les temps sont durs pour l’Allemand Robert Habeck. Co-président des Verts en Allemagne, il a décidé de fermer ses comptes Twitter et Facebook. Son choix n’était pas simplement un caprice, mais plutôt l’enchaînement de plusieurs affaires.

Comme d’autres, il a été victime de la divulgation de photos privées et de données personnelles. Surtout, il a eu des petites phrases qui ne sont pas passées auprès des internautes et de la presse, car avec 50.000 abonnés, il avait une certaine influence numérique. Si ce chiffre peut paraître faible en France, le réseau social n’a pas la même pénétration en Allemagne.

Problème, sa décision n’a pas été du tout acceptée. S’il a tenté de se défendre en avançant une prétendue lutte contre la dépendance aux réseaux sociaux, son départ a été vu comme de la désertion et a été très critiqué dans la presse.

Ainsi, une journaliste du Deutsche Welle, a considéré qu’un homme politique « doit être capable de s’exprimer correctement » sur les réseaux sociaux.

L’importance de Twitter en politique


Bien entendu, l’usage des réseaux sociaux par les hommes politiques n’a rien de neuf. On peut considérer en France que c’est sous la présidence de François Hollande que le système a explosé. En 2012, on pouvait ainsi voir que 30 des 34 ministres de Jean-Marc Ayrault possédaient un compte sur Twitter.

Cette affaire en Allemagne montre surtout une évolution potentielle. Désormais Twitter n’est plus simplement un outil de communication. Pour les hommes politiques, ce serait une quasi-obligation, une partie du « job », et s’ils font l’impasse, on pourrait alors le leur reprocher.

Il faut dire que tout le monde n’a pas l’expérience de Donald Trump ou le talent d’Alexandria Ocasio-Cortez dans la manipulation des réseaux sociaux. Bonne nouvelle, certains sont prêts à partager et apprendre.

Pour les autres, il s’agira de se mettre rapidement au goût du jour. Faute d’aller sur le terrain physique, le monde virtuel pourrait constituer une vraie alternative afin de dialoguer avec ses électeurs.

Source : Cette information et actualité qui a suscité notre intérêt, a été publiée sur le site presse-citron.net que nous remercions. il nous a semblé pertinent de vous en faire profiter.
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