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18 avril 2020

Paiement sans contact et Covid-19 : pourquoi l’augmentation du plafond a pris du temps


Les paiements sans contact possèdent un plafond restreint. Mais leur avantage sanitaire face à l’épidémie de COVID-19 est indéniable, en participant à cet ensemble de « gestes barrières ».

Le 11 mai prochain, les Français pourront faire des paiements sans contact pour des achats montant jusqu’à 50 euros. Dans un communiqué envoyé jeudi 16 avril par Fédération bancaire française (FBF), il est indiqué que le plafond auparavant restreint à 30 euros augmentera afin de contribuer aux gestes barrières face à l’épidémie de COVID-19.

Il faut dire que le paiement sans contact est un moyen simple de limiter la transmission du virus, notamment dans les supermarchés. Passé 30 euros, les consommateurs se doivent d’insérer leur carte dans le lecteur, puis de taper leur code PIN, sur des claviers qui ne sont pas systématiquement désinfectés. La décision de la FBF permettra donc d’éviter encore un peu plus cette situation.

Si l’aspect sanitaire a accéléré la décision, il faut souligner que le rehaussement du plafond des paiements sans contact était demandé depuis longtemps. Dans un monde où la carte bancaire a repris de l’attrait aux yeux des Français, le paiement sans contact est des plus appréciés pour sa simplicité et sa rapidité.

Un souci de sécurité


Mais alors, pourquoi une telle mesure ne fut pas prise plus tôt ? Deux raisons peuvent être avancées. La première vient expliquer la limite initiale de 30 euros. Il s’agit d’une question de sécurité. En effet, le paiement sans contact fonctionne de façon automatique à partir du moment où un terminal de paiement avec un montant demandé est proche de la puce de votre carte.

Ainsi, de nombreux vols sont constatés chaque année, notamment dans les transports en commun, où des personnes malveillantes peuvent arriver à vous débiter de l’argent de votre compte. La limite de 30 euros permettait ainsi de limiter les dégâts.

La seconde raison est que l’opération est loin d’être simple et sans risque. Selon la Fédération bancaire française, ce rehaussement demande une « industrialisation informatique lourde et délicate » ne pouvant « se faire du jour au lendemain, dans la précipitation, sans risquer de déstabiliser un système qui fonctionne bien, surtout dans le contexte délicat de ce coronavirus ».

Voilà donc une explication de la période de près d’un mois entre la confirmation du changement, et l’entrée en vigueur de ce nouveau plafond de paiement le 11 mai prochain.


L’alternative des paiements mobile


En attendant que les paiements sans contact puissent être utilisés dans des occasions plus nombreuses, le paiement mobile continue de séduire de plus en plus de Français. Depuis que les cartes bancaires peuvent être numérisées sur les smartphones, il est possible de payer – toujours de façon sans contact – avec notre mobile et de façon tout aussi rapide.

On le voit, les applications Google Pay et Apple Pay sont de plus en plus populaires (Google Pay est l’application fintech avec la plus forte croissance en France en 2019), et les montants ne sont pas aussi restreints que ceux des cartes, alors qu’il faut encore que le smartphone soit déverrouillé et que l’on se trouve sur l’application de ce portefeuille numérique.

Une chose est sûre, l’épidémie de COVID-19 aura un impact fort sur la fintech : les nouveaux services de paiement se découvrent avec un nouvel avantage, cette fois-ci sanitaire.

Source : Cette information et actualité qui a suscité notre intérêt, a été publiée par Hadrien Augusto sur le site presse-citron.net que nous remercions. il nous a semblé pertinent de vous en faire profiter.
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