Tout le monde fait des erreurs, c’est bien connu. Cela peut même arriver aux géants de la tech comme YouTube. Il y a quelques jours, la plateforme de vidéo de Google a fait parler d’elle à cause d’une bourde qu’elle a commise.
Pour la première fois en cinq ans, la Women of Sex Tech Conference s’est faite en ligne en raison de la pandémie de Covid-19. La conférence, diffusée en ligne le 2 mai 2020 sur Crowdcast, a failli ne jamais voir le jour à cause de YouTube. D’après le site Motherboard, les algorithmes de modération de la plateforme ont supprimé le live du Women of Sex Tech Conference par erreur, au cours d’un test.
Les organisateurs de l’événement se sont finalement tournés vers Crowdcast pour diffuser leur live-stream.
Des organisateurs accusés d’avoir violé les conditions d’utilisation de YouTube
Le 1er mai 2020, soit un jour avant l’événement, Alison Falk, Présidente de Women of Sex Tech, et son collaborateur SX Noir ont tenu à faire une vérification de dernière minute pour s’assurer qu’il n’y aurait aucun problème lors de la diffusion de la conférence. Cela leur a permis d’éviter une mauvaise surprise !
Alison Falk a raconté au micro du site Motherboard que leur live avait été supprimé, durant ce test, pour avoir violé les conditions d’utilisation de YouTube.
« J’étais confuse, je pensais que c’était une erreur parce qu’il n’y avait pas de mention de sexe ou de contenus pour adulte à cet instant. »
YouTube blâme ses algorithmes
Alison Falk a expliqué que la chaîne YouTube utilisée pour la conférence n’affichait que leur logo au moment du test. Quelques heures plus tard, elle a fait d’autres tentatives avec SX Noir, mais ils se sont heurtés à un mur et ont fini par diffuser leur live-stream sur Crowdcast.
YouTube a fait savoir à travers un communiqué que cette erreur était due aux algorithmes de modération qu’il utilise actuellement. Depuis le début de la pandémie, la plateforme de vidéo a dû s’appuyer sur des systèmes automatisés pour remplacer ses modérateurs humains et c’est ce qui a provoqué la suppression de la conférence.
« Nous savons que cela peut aboutir à la suppression de certaines vidéos qui ne violent pas nos politiques, mais cela nous permet de continuer à agir rapidement et à protéger notre écosystème. »
Source : Cette information et actualité qui a suscité notre intérêt, a été publiée par Micka sur le site fredzone.org que nous remercions. il nous a semblé pertinent de vous en faire profiter.