WhatsApp vient de trahir la promesse de son vice président il y a sept ans lors de sa vente à Facebook. Les données personnelles du service de messagerie sont maintenant accessible par Facebook, sans que l’utilisateur n’est réellement le choix.
Les données personnelles sont donc au cœur de l’actualité technologique ces derniers jours, et pour cause, deux visions s’opposent. D’un côté, Apple, et ses soutiens, qui veulent que les données personnelles ne soient jamais collectées sans l’accord de l’utilisateur, et de l’autre, Facebook, qui a lui aussi ses soutiens, et qui prône une utilisation des données personnelles à des fins commerciales afin de conserver la gratuité et la liberté du web.
Dans cette lutte entre les deux géants du Net, les coups sont de plus en plus durs, et ce sont les utilisateurs qui en payent le prix. Avec le lancement d’iOS 14, Apple avait ouvert les hostilités contre le réseau social de Mark Zuckerberg. Toutes les applications qui collectent des données personnelles devront en avertir les utilisateurs et leur demander leur consentement.
Il devra toujours subsister une solution de replis pour l’utilisateur si ce dernier refuse de partager ses informations. Si cette option n’ait pas rajouté au sein des applications présentes sur l’App Store dans quelques semaines, quand cette nouvelle règle sur la confidentialité entrera en vigueur, les applications seront tout simplement exclues de la plateforme d’Apple, perdant par la même occasion leur utilisateur iOS.
WhatsApp sans Facebook : ce n’est plus possible
Récemment, dans ce climat tendu entre les deux géants, Facebook a organisé sa défense, et cette semaine on a appris que WhatsApp, l’application de messagerie la plus utilisée dans le monde, allait partager les données personnelles de ses utilisateurs avec Facebook. Si un utilisateur refuse, il ne pourra plus utiliser l’application.
Cette hypothèse avait déjà été évoquée il y a sept ans, lors du rachat de WhatsApp par Facebook, et à l’époque, tous défendaient l’idée que « jamais Facebook n’aura accès aux données de WhatsApp ». Une parole qui aura donc tenu 7 ans.
Déjà en 2016 l’application avait « proposé » à ses utilisateurs de partager leurs informations avec Facebook, mais il était toujours possible de refuser cette offre. Ce n’est aujourd’hui plus le cas.
Des alternatives existent
Pour les utilisateurs qui ne voudraient pas donner les informations personnelles que WhatsApp déteint sur eux à Facebook, il faudra donc quitter le service de messagerie. Si la popularité de WhatsApp a tendance à faire de l’ombre au reste du marché, les applications de messagerie instante sont légion, et il en existe plusieurs qui ont fait de la confidentialité leur mot d’ordre.
La première est peut être la plus connue aujourd’hui c’est Telegram. Créée par des Russes pour pouvoir parler librement du régime de Vladimir Poutine, l’application est pensée autour de cette question de la sécurité et de la confidentialité.
Si l’application n’est pas aussi complète que WhatsApp, elle permet de retrouver les fonctionnalités de base de toutes applications de messagerie instantanée. Telegram est souvent utilisé par les journalistes d’investigation pour protéger leurs discussions avec leurs sources. Telegram peut être téléchargé juste ici.
Autre solution, très en vogue depuis le déclin de WhatsApp ces derniers jours, Signal. L’application est présentée par certains comme « LA » solution face aux actions de Facebook. En effet même Elon Musk a récemment fait la promotion de l’application de messagerie.
Dans une enquête de Forbes, cette dernière s’est d’ailleurs illustrée pour être la seule à ne collecter aucune donnée personnelle, faisant mieux sous iOS, qu’iMessage, la solution « maison » d’Apple. Signal peut être téléchargé juste ici.
Source : Cette information et actualité qui a suscité notre intérêt, a été publiée par Tristan Carballeda sur le site iphon.fr que nous remercions. il nous a semblé pertinent de vous en faire profiter.