comme le rappelle Wired dans un récent article, Facebook a mis en place un outil permettant de savoir qui dépensait de l’argent en publicité politique sur la plateforme.
De cette façon, le réseau social souhaite lutter contre les campagnes d’influence pouvant émerger, comme cela a été le cas lors des élections présidentielles américaines de 2016. Ce rapport permet ainsi à Facebook d’offrir plusieurs de transparence aux utilisateurs comme aux entités politiques.
Facebook, c’est l’équivalent de 12 millions de dollars de publicités politiques en six mois
Globalement, c’est environ 256 millions de dollars qui ont été dépensés en publicités politiques sur Facebook sur les derniers six mois. Ce montant a pu permettre la mise en ligne de pas moins de 1,7 million d’annonces mettant un candidat politique en avant.
Selon l’analyse de Wired, les candidats les plus dépensiers sont le comité « Beto for Texas », qui souhaite donner de la visibilité au candidat démocrate Beto O’Rourke. Lors des élections de mi-mandat, ce dernier sera confronté au républicain Ted Cruz. Au total, Beto for Texas a partagé plus de 6 000 annonces et dépensé 5,4 millions de dollars.
Le second de la liste est le comité « Make America Great Again » qui, comme son nom l’indique, soutient l’actuel président Donald Trump. Cette annonce n’est pas pas nouvelle puisque l’on savait déjà que de nombreuses dépenses en publicités sur le réseau étaient faites par le camp de Trump. De fait, le comité a dépensé près de 3,1 millions de dollars pour plus de 50 000 publicités.
Concernant Facebook, la plateforme a dépensé l’équivalent de 12 millions de dollars de publicités politiques, ce qui fait d’elle le plus gros annonceur du réseau social. La majorité des contenus indiquaient que la plateforme luttait activement contre les tentatives d’influence et se protégeait des manipulations politiques. D’autres annonces mettaient en avant le fait qu’il était important de s’inscrire sur les listes électorales.
Force est de constater que l’ingérence russe qui a eu lieu lors des élections de 2016 a largement bousculé Facebook, qui s’est vu dans l’obligation de réagir pour maintenir sa réputation. Dès lors, il était logique de se tourner vers son propre outil pour informer les utilisateurs des actions effectuées afin que cela ne se reproduise pas.
Après tout, la découverte de la campagne d’influence russe constitue l’une des premières crises majeures de Facebook, qui en a connu bien d’autres depuis.
Source : Cette information et actualité qui a suscité notre intérêt, a été publiée sur le site presse-citron.net par Louise Millon que nous remercions. il nous a semblé pertinent de vous en faire profiter.