Si TikTok est déjà au centre de plusieurs polémiques concernant le traitement des données personnelles des utilisateurs, cette dernière nouvelle ne va pas aider le service chinois à refaire son image. Une étudiante américaine du nom de Misty Hong a déposé une plainte contre la plateforme sociale en indiquant que celle-ci n’avait pas le droit de récolter ses données personnelles pour les stocker en Chine.
L’étudiante de Palo Alto a intenté une action en justice, ce qui veut dire que plusieurs personnes peuvent se joindre à sa plainte.
Des données collectées sur TikTok et transférées sans l’accord des utilisateurs
Dans la plainte, il est indiqué : « S’amuser avec TikTok se paie au prix fort […] TikTok aspire clandestinement de vastes quantités de données privées et les transfère sur des serveurs en Chine ». Ses avocats ajoutent à cela que « les quantités de données aspirées sont énormes et les informations personnelles permettent d’identifier, localiser et surveiller les agissements de citoyens américains ». De son côté, Misty Hong explique que l’application a utilisé son numéro de téléphone pour lui créer un compte alors qu’elle ne s’était jamais inscrite sur TikTok.
Les documents indiquent aussi que ByteDance, —propriétaire de TikTok utilise l’application pour collecter discrètement une multitude d’informations sur les utilisateurs comme leur âge, leur contact, leur historique de navigation, leur adresse de navigation ou encore leurs messages privés. Ce sont justement ces données qui auraient été envoyées vers des serveurs chinois sans que les utilisateurs n’en aient été informés et aient donné leur autorisation.
Actuellement, TikTok n’a pas répondu aux accusations de Misty Hong.
Le réseau social a été au centre d’une polémique il y a quelques jours à peine lorsqu’il a été révélé qu’il aurait volontairement réduit la portée des contenus de certains utilisateurs. Ces derniers seraient par exemple des personnes en surpoids ou de la communauté LGBTQ+. Selon TikTok, cela permettrait d’éviter à « des sujets susceptibles de se faire cyber-harceler en raison de leur état physique ou mental ».
Source : Cette information et actualité qui a suscité notre intérêt, a été publiée par Louise Millon sur le site presse-citron.net que nous remercions. il nous a semblé pertinent de vous en faire profiter.